top of page

Les enfants des rues 

Les enfants des rues 

Ce phénomène touche principalement les enfants qui se retrouvent en situation de ‘mobilité volontaire’ à la recherche d'un ‘mieux-être’, en particulier le long de la frontière avec le Sénégal.

 

Une source issue d’une association locale indique que les programmes de protection des enfants des rues sont rares en Guinée. Il existe des projets très limités en temps et en couverture géographique. 

 

Le phénomène auquel on assiste depuis plusieurs années est l’arrivée massive des jeunes enfants venant des petits villages vers Conakry (exode rural).

De nombreuses familles se retrouvent désemparées face à l’avenir de leurs enfants. Elles sont contraintes de les envoyer à Conakry pour gagner de l’argent, le rêve de la capitale (le fameux «mirage urbain») est encore très présent.

Arrivés en ville, les enfants sont confrontés à de nouvelles difficultés qui les obligent à vivre dans la rue. C’est pourquoi ils sont contraints de dormir dehors et de se débrouiller comme ils le peuvent : mendiant, devenant chiffonniers, visitant les poubelles (pour usage personnel et le plus souvent pour la revente). Beaucoup de jeunes tombent dans la délinquance.

 

Ils habitent avec des familles d’accueil majoritairement pauvres dans le cadre du principe de confiage (lien très important en Guinée). Il est alors fréquent que ces familles les délaissent et ne les scolarisent pas; ni ne les y orientent vers des formations professionnelles.  Les garçons quittent leur foyer pour aller vivre en groupe dans la rue. Ils y dorment et survivent par des petits travaux, des actes de mendicités et de petites délinquances.

 

La situation de marginalisation des jeunes filles est moins visible mais néanmoins réelle : elles peuvent devenir vendeuses de rue (eau, biscuits), certaines d’entre elles sont concernées par des situations d’esclavage domestique, de prostitution, ou de mariages précoces.

Elle s’explique, entre autres, par le statut socioéconomique précaire de la femme, en particulier son faible niveau d’instruction, son niveau de vie généralement bas au sein du ménage et son faible pouvoir économique.

 

 

 

Ce quartier connaît qui une croissance démographique impressionnante est l’un des quartiers les plus pauvres de la capitale. Il est traversé par les deux routes qui permettent de sortir de Conakry pour aller vers l’intérieur du pays ou vers les pays voisins.

Le quartier de la Cimenterie est donc un passage obligatoire pour rejoindre le centre-ville. Il est l’un des derniers lieux de la presqu’île correspondant à l’agglomération de la capitale, où se trouvent de nombreux terrains vagues propices à de futures constructions. Le projet se situe donc dans un quartier nouveau, éloigné du centre de Conakry, caractérisé par un manque de moyens des services publics et voué à s’agrandir.

Le taux d’alphabétisation est de 45 % en Guinée. 

Toutefois, ce taux est encore plus faible au quartier de la Cimenterie

à Dubréka, lieu d'implantation du projet.

Dans le quartier de la Cimenterie, notre foyer est le seul acteur de réinsertion

des enfants des rues dont le projet est largement soutenu

et reconnu par les autorités et les institutions locales. 

Grâce à l’appui de plusieurs partenaires, CDRG a pu déménager dans ce même quartier mais dans un foyer plus grand et plus adapté aux besoins des enfants.

Deux pièces sont désormais consacrées à l’aménagement de dortoirs afin de répondre à la demande des enfants en situation très précaire et deux autres pièces à l’intérieur de la cour pour la formation professionnelle couture et coiffure. 

Le foyer, placé dans une cour fermée, est actuellement composé d’une salle de classe faisant également office de réfectoire, d’une cuisine, d’une terrasse, d’une chambre et d’un bureau.

bottom of page